Test – Ice Cool 2
En 2016, un OGNI (Objet Glissant Non Identifié) sortait de l’imagination fertile d’un éditeur Estonien, plus habitué jusque-lors à distribuer les jeux des autres qu’à proposer les siens. Le pitch, aussi imprévisible qu’imparable, tenait alors en une phrase : “Hey les gars, et si on faisait un jeu de pichenette avec des pingouins culbutos qui jouent à chat dans un lycée ?” Bim ! La folie de la glisse était alors lancée et Ice Cool (meilleur de jeu de mots du monde du jeu de société depuis bien longtemps) voyait le jour. Un matériel réussi, des règles simples et un plaisir de jeu énorme firent alors entrer les pingouins d’Ice Cool dans la légende. D’abord repéré sur les blogs et salons, le jeu obtint la consécration suprême : le prix du meilleur jeu enfant 2017 gagné chez nos amis allemands du Spiele.
Comment ? Un jeu de pichenette qui remporte le Kinderspiele ? Warum !? Persiflages et hurlements ne tardèrent pas à tonner sur les forums, peu habitués à ce que la haute sphère des jeux de gestion en bois ne consacre ainsi un jeu de pingouins skateurs.
Mais ce n’était que le début de l’invasion des pingouins de Brain Games, puisqu’après avoir été les stars du remake de Pyramid avec Pyramid of Pengqueen, les pingouins reviennent aujourd’hui sur le devant de l’affiche avec le très intrigant Ice Cool 2, une extension indépendante, signée du même auteur, Brian Gomez. Quoi de neuf au 21 Skate Street ? Bonne question ! Il est temps de chausser les patins et d’aller enquêter.
Ice Cool (1, donc.)
Dans la mesure où nous ne l’avions pas testé au sein de nos humbles colonnes, voici un mini descriptif d’Ice Cool. Si vous connaissez déjà ce jeu sur le bout des palmes, vous êtes bien évidemment libres de patiner jusqu’aux paragraphes suivants.
Ice Cool est donc un jeu de pichenettes, c’est-à-dire un jeu dans lequel votre pion va progresser sur le plateau au moyen de petits coups frappés avec un doigt. Si pas mal de jeux de pichenettes étaient jusque lors axés dans le domaine de la course (comme le magnifique Pitch Car, dont le seul défaut est de coûter un rein lorsqu’on lorgne sur les extensions), plus rares sont les jeux de pichenette axés sur le jeu de chat et souris. Ice Cool, en effet, est un jeu de poursuite asymétrique : un joueur (le surveillant) affronte tous les autres (les garnements) dans une chasse effrénée.
Le rôle de surveillant consiste à toucher chaque garnement une fois pour mettre fin à la partie. De leur côté, les garnements doivent glisser à travers le lycée pour remporter des poissons. En passant sous certaines portes, en effet, les joueurs pingouins obtiennent une carte poisson (qui peut contenir de 1 à 3 poissons).
Une partie compte autant de manches qu’il y a de joueurs, chacun devant endosser le rôle de surveillant une fois. Au terme des manches jouées, le joueur qui aura obtenu le plus de poissons est le vainqueur.
Une vraie réussite !
Ice Cool a tiré son succès d’un certain nombre d’éléments incroyablement bien pensés, qui donnent au jeu un caractère unique et jubilatoire.
Il y a le terrain de jeu, pour commencer. Le plateau de jeu assemblé ressemble en effet à un lycée, avec salles de classe, cantoche et terrain de basket, ce qui ne manquera pas de rappeler des souvenirs à chacun. C’est beau, c’est grand, c’est en 3D, et ça donne immédiatement envie de jouer.
Les pions, de leur côté, contribuent énormément au plaisir de jouer. Chaque pingouin est un mini culbuto que l’on propulse de pichenette en pichenette. C’est jouable immédiatement tel quel, mais on découvre bien vite que la structure des pingouins permet de donner de l’effet au pion en fonction de l’endroit où la pichenette est effectuée. Un coup bien ajusté permet par exemple de franchir plusieurs salles d’un coup, voire de sauter par dessus les cloisons. Certaines vidéos alignent volontiers les “trick shots” et multiplient les figures plus spectaculaires les unes que les autres.
Ice cool est donc, au final, un jeu aussi rapide que fun. Les parties s’enchaînent volontiers aussi bien avec les grands que les petits marmots et il est difficile de s’en décrocher une fois la partie lancée. La seule vraie limite d’un jeu aussi festif, finalement, c’est que l’on ne peut y jouer qu’à quatre joueurs maximum.
Enfin… On ne pouvait y jouer que jusqu’à quatre joueurs.
Ice Cool 2
Tout juste sorti sur les étals, voici donc Ice Cool 2, une extension standalone d’Ice Cool. Plus concrètement, cela signifie que vous n’avez pas besoin d’Ice Cool pour jouer à Ice Cool 2, mais que si vous possédez les deux, c’est tant mieux. Les deux jeux peuvent tout à fait se combiner pour :
- créer des lycées personnalisés (et gigantesques)
- jouer à de nouveaux modes de jeux (on en a spontanément inventé plusieurs au fur et à mesure des parties)
- jouer jusqu’à 8 joueurs
Les questions que vous vous posez peut-être et auxquelles nous allons essayer de répondre ici sont les suivantes :
- Est-ce qu’Ice Cool, c’est bien ?
- Est-ce qu’il vaut mieux avoir Ice Cool ou Ice Cool 2 ?
- Est-ce qu’il faut vraiment avoir Ice Cool ET Ice Cool 2 ?
Ice Cool vs Ice Cool 2
Pour entrer immédiatement dans le vif du sujet, si vous attendez un grand chambardement en passant d’Ice Cool à Ice Cool 2, vous en serez pour vos frais, car les deux jeux sont quasiment identiques. Et en être pour ses frais pour un jeu avec des pingouins sur glace, c’est un peu cocasse.
Hein, quoi comment ? J’entends déjà la foule des pingouins en colère. Mais oui, il y a bien un petit effet “bof” à l’ouverture d’Ice Cool 2, qui est la réplique quasi parfaite de son prédécesseur. Le plateau, une fois monté, ressemblera trait pour trait au lycée d’Ice Cool, à l’exception des illustrations, bien évidemment. Oubliez tout de suite les rêves d’étages, de pentes, d’escaliers, de portes refermables ou dérobées : le lycée d’Ice Cool 2 est très exactement celui d’Ice Cool 1. Les salles, évidemment, sont différentes. Le terrain de basket a laissé sa place à la salle d’arts plastiques, et le réfectoire est devenu une salle informatique. Mais sinon, au niveau de la forme des boîtes, de leur nombre, de l’emplacement des portes… c’est du copier coller littéral. Bref, on pense plus à une duplication qu’à une extension.
Au jeu des sept différences, on se bornera alors à relever :
- Quatre nouvelles couleurs de pingouins
- Des poissons désormais en plastique plutôt qu’en bois (!?)
- De nouveaux pouvoirs attribués aux cartes “poisson”.
C’est sur ce dernier point, d’ailleurs que se trouve la plus grande différence entre Ice Cool 1 et Ice Cool 2. Le seul “effet” possible avec les cartes Ice Cool 1, en effet, était de pouvoir révéler deux cartes “1 Poisson” (les moins fortes du jeu) pour obtenir la possibilité de rejouer immédiatement : un boost salvateur jouable par les garnements ou le surveillant.
Dans Ice Cool 2, les effets des cartes sont – un peu – plus étendus et permettent des possibilités plus variées.
Les défis billardesques Ice Cool 2
Seule véritable nouveauté significative d’Ice Cool 2, les défis permettent donc de pimenter vos parties avec des actions supplémentaires : les défis.
Sur chaque carte de valeur “1 poisson” se trouve en effet désormais un défi que le joueur peut tenter de réaliser :
- Sauter par dessus un mur
- Franchir deux portes avec une seule pichenette
- Franchir une porte après un rebond sur un mur
Comme au billard, le joueur doit annoncer son défi AVANT la pichenette qui lui permettra de le réaliser. S’il y parvient, il dévoilera sa carte 1 poisson (pour ne plus pouvoir utiliser le défi) et pourra piocher une autre carte en récompense. S’il n’y parvient pas, sa carte restera tout simplement face cachée et le joueur pourra réessayer au tour prochain : aucune contrainte donc à tenter de sauter enfin par dessus ce satané mur.
Mon poisson a disparu !
Autre nouveauté côté cartes, il est désormais possible de retourner face visible deux cartes “2 poissons” pour déplacer le jeton poisson de n’importe quel joueur au dessus de n’importe quelle porte.
C’est fourbe et pervers, mais très utile pour ralentir un adversaire très proche de la victoire. On peut aussi déplacer un poisson de sa propre couleur, mais pas dans la pièce où vous vous trouvez. De notre côté, on a joué cette règle en interdisant justement de déplacer les poissons de sa propre couleur, car cela rendait le jeu un peu trop expéditif dans les derniers tours.
Le surveillant peut lui aussi déplacer un poisson n’importe où, histoire d’obliger un garnement à se rapprocher de lui. Et ça, c’est franchement retors, mais très marrant à jouer.
Ice Cool + Ice Cool 2
Si les nouveautés d’Ice Cool 2 nous laissent clairement un peu sur notre faim, la véritable raison d’être du jeu est bel et bien de venir compléter son aîné pour devenir une sorte de Super Ice Cool, un jeu à géométrie variable mais totalement imposant quelle que soit la configuration choisie.
Les deux jeux associés, en effet, permettent de créer des zones de jeu démesurées pour le plus grand plaisir de ceux qui commençaient à se sentir à l’étroit dans leur lycée de quartier et rêvaient de monter en gamme. Il faudra prévoir une GRANDE zone de jeu, le plus souvent par terre, afin de rendre justice aux nouvelles possibilités offertes par la fusion des deux boîtes. Pour vous aider dans vos créations, la règle vous met le pied à l’étrier avec 5 idées d’agencement qui vous donneront déjà de quoi jouer pendant de très nombreuses heures.
Les puristes du millimètre seront déçus de constater que certains lycées deviennent quelque peu approximatifs une fois construits. Entendez par là que la forme des boîtes à l’origine n’était pas conçue pour former autre chose que le jeu tel qu’il était imaginé. Donc tout remachiner dans tous les sens est évidemment possible, mais au prix d’une précision parfois sacrifiée. Certaines portes ne sont plus aussi parfaitement alignées et certains espaces naissent sur le plateau de la forme même des boîtes. Cela ne rend pas le jeu moins jouable pour autant, attention, mais les aficionados du détail au 1/100.000e seront peut-être déstabilisés.
– Y’a quelque chose qui bouge !
– Tu as trop d’imagination
Les nouveaux agencements peuvent être “classiques” (un lycée en plus grand), ou “mobiles”. Dans ce dernier cas, une ou plusieurs salles centrales (les petites carrées) peuvent alors être déplacées par chaque joueur avant sa pichenette, afin de pouvoir traverser les lieux sur une sorte de plate forme horizontale. C’est un peu bordélique sur les premières parties, et totalement addictif ensuite.
Ce sera bien souvent le format à privilégier pour jouer à plusieurs. Car oui, Ice Cool permet désormais de jouer jusqu’à 8 joueurs, pour des parties de démesure totale. Dans ces configurations (à partir de 6 joueurs) le jeu comporte désormais deux surveillants simultanés qui devront collaborer pour choper les zazous en goguette. Autant dire que ça va pulser dans les couloirs, et que les nouvelles sections mobiles tombent à point nommé pour effectuer des fuites spectaculaires.
Count on me, I’m gonna win the race
Pour les amateurs de grand spectacle, toutefois, on se laissera vite tenter par le nouveau mode de jeu : la course. Dans ce mode de jeu par équipe, on se moque bien des surveillants, des poissons et des cartes d’identité : on fonce à toute berzingue dans le lycée pour arriver le premier d’un point A à un point B via une série de checkpoints. Les 2 joueurs de chaque équipe (par exemple bleu et jaune) doivent collaborer pour choper les poissons des deux couleurs disséminés sur le tracé et revenir ensemble dans la case d’arrivée (qui peut-être mobile, ahahaha) avant les équipes adverses. Dans la mesure où ils sont dans la même équipe, le joueur bleu peut tout à fait ramener les poissons jaunes, et vice-versa. Chaque joueur peut, par ailleurs, choisir de pichenetter le pingouin de son équipier selon que cela lui semble plus stratégique sur le moment.
Ce mode racing parait un peu confus au cours de la première partie (il faut se souvenir de l’autre couleur de son équipe ^^) mais devient vraiment plaisant ensuite une fois que l’on se sépare de l’idée de devoir jouer “son pingouin” afin de privilégier une stratégie plus globale qui tient compte de la position des poissons à récolter. Là encore on peut tout à faire bricoler des trucs avec les règles, comme demeurer dans l’obligation de devoir jouer “son” pingouin, ou attribuer une carte “joker” à chaque équipe pour leur permettre, une fois jouée, de rejouer un mouvement immédiatement.
Il y a vraiment, vraiment de quoi faire.
Bac à sable sur glace
C’est un peu toute la force de la fusion des deux Ice Cool, d’ailleurs : proposer un terrain de jeu immense dans lequel on peut faire ce que l’on veut. Certains tenteront d’aligner les trick shots incroyables en faisant sauter les pingouins par dessus les murs (il m’a fallu trois heures intensives pour arriver à faire décoller mon premier pingouin) alors que d’autres s’éclateront à créer des lycées toujours plus complexes et des modes de jeux plus délirants. A ce titre, Ice Cool est exceptionnel de par les possibilités de création qu’il génère.
Voici une variante, d’ailleurs, inventée spontanément en cours de jeu, et qui nous a suffisamment plu pour que je la partage ici. Il s’agit d’un mode d’initiation, sans cartes ni poissons.
Tous les pingouins commencent la partie dans la salle la plus centrale possible. Un pingouin, en revanche, commence la partie dans une salle qui n’est pas en contact direct avec la salle centrale. Ce pingouin est infecté et doit contaminer les autres. Il joue en premier. Les autres pingouins peuvent décider de se déplacer ou de passer leur tour. Dès que le pingouin infecté en touche un autre, il devient également infecté et doit collaborer avec le premier pingouin pour faire d’autres victimes. Le vainqueur est le dernier pingouin infecté.
Si le plateau de jeu est trop grand, il sera long et parfois fastidieux pour le premier joueur infecté de faire sa première victime. Pour l’aider un peu, donnez-lui un deck de 5 cartes poissons avec 3 cartes “1” poisson, une carte “2” et une carte 3. A chaque tour de jeu, le premier joueur infecté joue obligatoirement une carte de son deck et la défausse. S’il joue une carte 2, ou 3, il pourra alors effectuer 2 ou 3 pichenettes consécutives, qui lui donneront un bon coup de boost. Une fois que les 5 cartes sont défaussées, il les reprend en main.
Les autres joueurs touchés n’ont pas droit au deck : ils sont infectés depuis moins longtemps et donc moins vénères.
On s’est beaucoup amusés avec ce petit mode de jeu sans prétention, qui permet de s’essayer aux glissades dans les couloirs en toute légèreté.
L’avis de Plateau Marmots
Ne nous le cachons pas : l’ouverture d’Ice Cool 2 était une mini déception. Clone d’Ice Cool 1, à l’exception de quelques cartes “défis” qui ne révolutionnent clairement pas le jeu, Ice Cool 2 n’a ni plus ni moins d’intérêt que le jeu d’origine et n’apporte aucune réelle nouveauté. Dit autrement : si vous ne possédez pas encore ce fantastique jeu de pichenette, vous pouvez indifféremment acheter Ice Cool ou Ice Cool 2 et vous amuser tout autant. Dans ce cas de figure, notre préférence irait d’ailleurs sans doute à Ice Cool, premier du nom, avec ses salles de classe emblématiques.
Mais réfléchir de la sorte serait oublier la raison d’être d’Ice Cool 2, avant tout conçu pour être l’extension naturelle d’Ice Cool. Et dans cette configuration, oui, oui, et oui, Ice Cool 2 sublime totalement le jeu de base pour lui apporter une démesure à sa mesure. Donc pour être aussi précis que possible, nous allons immédiatement répondre aux questions posées en intro.
Est-ce qu’Ice Cool, c’est bien ?
Oui, c’est un excellent jeu de pichenettes. Peut-être LE meilleur jeu de pichenettes, au vu des très nombreux effets que l’on peut donner aux pingouins. C’est le genre de jeu que l’on sort à l’apéro pour une ptite partie et auquel on joue encore trois heures plus tard, tant les idées de mise en place affluent et donnent envie d’aller plus loin. Le jeu est fin, la marge de progression est incroyable, et on a au final autant de plaisir à gagner une partie qu’à réaliser un tir ajusté.
Est-ce qu’il vaut mieux avoir Ice Cool ou Ice Cool 2 ?
Si vous ne deviez en avoir qu’un… prenez le moins cher des deux. Oui Ice Cool 2 propose quelques petits effets de cartes supplémentaires qui valorisent votre skill, mais c’est franchement anecdotique au vu du fond de jeu. Les deux jeux sont quasiment identiques, donc prenez indifféremment l’un ou l’autre, vraiment. Les salles de lycée sont plus emblématiques dans le 1, il y a quelques effets de cartes dans le 2… C’est vraiment kif-kif. Le moins cher, donc.
Est-ce qu’il faut vraiment avoir Ice Cool ET Ice Cool 2 ?
Là est la vraie question. J’ai envie de dire oui, évidemment, mais seulement si vous avez l’assurance d’avoir l’opportunité d’aligner les deux. La fusion Ice Cool et Ice Cool 2 prend uniquement son sens pour des parties de 4 ou 5 joueurs minimum. Si vous n’y jouez qu’à deux ou trois, alors un exemplaire sera parfaitement suffisant pour vous amuser, voire pour réaliser vos propres agencements, modestes mais suffisants. Libre à vous ensuite de vous faire des relations, fabriquer des enfants ou acheter des amis pour viser plus grand.
En revanche, si vous avez l’opportunité de jouer plus nombreux, la possession des deux boîtes nous semble en tout point indispensable tant Ice Cool est parfait pour mettre l’ambiance. Avec sa capacité à s’adapter à tous les publics en bricolant quelques règles maison, il devient la star des tables de jeux des périodes festives, quand les gens défilent et s’attardent volontiers une heure ou deux.
On aime
- C’est fun
- C’est technique
- La marge de progression est géniale
- Un bac à sable géant
- Un matériel coloré qui illumine la table de jeu
- La fusion Ice Cool et Ice Cool 2
- La possibilité de jouer jusqu’à 8
- Le mode “course”
On aime moins
- Une extension un peu paresseuse
- Nouveautés anecdotiques
- Des poissons en plastoc ?
- Une offre commerciale pour l’achat des deux serait bienvenue
Les trouver :
Chez Philibert
Sur le site de l’éditeur
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Fiche technique
Un jeu de Brian Gomez
Illustré par Reinis Pētersons
Edité par Brain Games
Pour 2 à 4 joueurs (2 à 8 joueurs en associant jeu de base et extension)
A partir de 6 ans