Turbo Kidz : Un Mario Kart à l’aveugle
Après le jeu de plateau « Zombie Teenz », le jeu narratif « Flashback » et le tout récent Livre dont vous êtes le héros « Sauve ton École ! » (dont on vous parle très vite), l’univers de Zombie Kidz revient à la rentrée avec… un jeu de voitures.
Oui, il faut avouer que le lien thématique n’est pas vraiment évident au premier coup d’œil… et pas beaucoup plus au second. Mais ne partez pas si vite parce que, malgré son thème plaqué, Turbo Kidz a pas mal de choses excitantes sous le capot.
Pouce !
Le jeu fait s’affronter 2 équipes de 2 ou 3 joueurs, dans des courses endiablées et sans règle. Enfin si, quelques-unes quand même, sinon ça ne serait pas un jeu de société.
Dans chaque équipe, l’un des joueurs prend le rôle du Pilote, place devant lui un plateau représentant le circuit (identique pour les 2 pilotes), prend en main un feutre qu’il pose sur la ligne de départ, et se couvre les yeux avec un masque.
Les 2 autres joueurs de l’équipe sont ses copilotes. Le premier utilise la voix pour le guider, le second (et c’est là que nos petits cœurs de vieux geeks puérils se mettent à faire des bonds) empoigne le pouce libre du Pilote et s’en sert comme d’un Joystick pour l’aiguiller. En cas d’unique copilote, celui-ci se sert à la fois de la voix et du “joystick humain”.
Sur les chapeaux de roue
Le choix de votre véhicule en début de partie est certes esthétique, mais il amène surtout un pouvoir spécial : des Mines pour pourrir le circuit de vos adversaires, de la Nitro pour des accélérations démentielles…
Au fil des 16 circuits, des éléments spéciaux vont aussi apparaître avec leurs règles spécifiques. Des obstacles (taches d’huile qui obligent à dessiner des boucles si on les touche, tremplins qui font lever le feutre du circuit, tunnels qui empêchent toute communication orale…), mais aussi des Turbo Boost où l’un des copilotes prend la main pour accélérer la course.
« Turbo Kidz » s’annonce donc comme un mélange délirant entre Mario Kart, Loony Quest et le récent Complices (de chez Oldchap Games). Un titre qu’on attend avec impatience et qui nous fait étrangement dire : « Vivement la rentrée ! ».
