FIJ 2020 : Dragons et Tacos chez Blue Orange

Comme chaque année, notre visite chez Blue Orange fut particulièrement sympathique et animée. En fond sonore, en effet, on entendait de nombreux joueurs s’essayer au redoutable « Taco Chat » et les rires fusaient volontiers entre deux claquements de mains sur la table. On vous renvoie au test de ce fantastique party game qui a su séduire toute la Croisette (et les bars alentour) et on entre fièrement sur le stand des oranges bleues.

Dragomino

Cette année, la star du stand était clairement Dragomino, la version « enfants » de Kingdomino, concoctée par Bruno Cathala, Marie et Wilfried Fort. Il s’agit d’une version accessible aux 5 – 6 ans du célèbre jeu de Bruno des montagnes, avec des dragons, des œufs, et un peu de magie ici ou là. Le jeu bénéficiait d’une présentation dédiée avec les auteurs à laquelle l’impétueuse Soffy a assisté : elle vous donnera tous les détails dès qu’elle aura récupéré de ses nuits au Off. [edit : c’est ici pour les détails]

Save the Dragon

Si Dragomino était fort présent, beaucoup d’autres jeux ont également su capter nos regards ! Dans un premier temps, notre attention fut bien évidemment monopolisée par l’imposant « Save the Dragon », un jeu en 3D particulièrement accrocheur dans lequel les joueurs doivent gravir un escalier pour être les premiers à atteindre une porte, en dépit de nombreux obstacles et autres fourberies. C’est très beau, particulièrement adapté aux marmots, et autant vous dire qu’on l’attend clairement de pied ferme.

Bye Bye Mr Fox

Bye Bye Mr Fox était également présent, conçu par la dream team de l’As d’or 2019 Mr Wolf, c’est-à-dire Wilfried et Marie Fort, avec les pinceaux de Gaëlle Picard. Un peu plus stratégique que son illustre ancêtre, Mr. Fox invite les poules à stocker leurs œufs avant que les renards ne viennent semer la pagaille dans le poulailler. Un peu de chance et un peu de logique viendront au secours des gallinacés. Sympa, très coloré : on a hâte d’y jouer avec des marmots pour se prononcer.

Fish Club

Fish Club, de son côté, était une très jolie surprise. Le principe est celui d’un puissance 4 dans un plateau de jeu qui ressemble à un aquarium, mais avec des poissons qui rebondissent dans tous les coins. Vu de l’extérieur ça ne fait pas super envie, on l’avoue. Pourtant, dès que le premier pion est joué, on ne peut plus s’arrêter tant c’est malin et addictif. Les poissons rebondissent véritablement dans tous les coins, et anticiper la trajectoire des lancers devient assez électrisant. C’est aussi étonnant que réussi : l’un des jeux que l’on prend de haut en le voyant sur une table, avant que les sensations ne viennent soudain totalement inverser la tendance. On a vraiment hâte d’y rejouer.

Pig Puzzle

Dans la gamme des puzzle games solo que Blue Orange affectionne depuis quelque temps, Pig Puzzle était vraiment très joli. L’idée est de suivre les contraintes indiquées pour créer un chemin tranquille entre les cochons et leur maison, sans qu’ils ne puissent bien évidemment jamais croiser le loup. C’est vraiment mignon et les puzzles ont l’air plutôt accessibles. À surveiller de près.

Cupcake Academy

Cupcake Academy a clairement fait chavirer le cœur de la rédac après une partie enflammée. Il s’agit d’un puzzle game coopératif dans lequel les joueurs doivent positionner des moules à Cupcake selon un modèle imposé. Les moules s’emboîtent les uns dans les autres, et il faudra réussir à jongler d’assiette en assiette pour reproduire le modèle. La subtilité, c’est qu’il sera possible de faire transiter ses moules colorés sur les assiettes d’autres joueurs afin de libérer provisoirement de l’espace. Bref, c’est un peu comme les Tours de Hanoi en plus fou et en coop. Un coup de cœur instantané pour nous.

Draw’ n’ Roll

Draw’ n’ Roll, signé Antonin Boccara (Par Odin, Fiesta de Los Muertos) est un jeu de reconnaissance par le dessin franchement original, car les joueurs doivent faire deviner une idée en dessinant sur les faces d’un gros dé. Ce dernier est ensuite lancé, ce qui masquera forécement l’une des faces. Sachant qu’en plus le chrono vous empêchera probablement de faire 6 dessins, il faudra faire au mieux et tenter la chance. Original et malin, Draw’ n’ roll pourrait bien faire fureur dans les soirées party game.

Midnight Exchange

Midnight Exchange est un jeu très intéressant de (encore !) Wilfried et Marie Fort, dans lequel des cambrioleurs doivent visiter une villa de manière logique (on entre par le garage, on fouille, on trouve une clé, on change de pièce…) et ensuite revendre leur butin auprès d’un receleur, plus ou moins intéressé. Le jeu nous a semblé très original, et vraiment plaisant ! Pas mal de possibilités stratégiques : fouiller plus longtemps pour trouver des objets précieux, ou privilégier la revente. Plein de possibilités qu’on a envie d’essayer.

Knock Knock Dungeon

Dungeon est un jeu qui nous a semblé aussi énorme que la boîte est petite. Le but est ici d’explorer un donjon, en passant de salle en salle. Chaque carte a une valeur sur ses quatre coins, valeur soudain modifiée si un autre coin de carte est superposé. Dit comme ça, ça ne veut pas dire grand-chose, mais vous verrez que c’est aussi malin que fun. On a très très envie d’y jouer et de découvrir cela en détail.

12 Gangsters

12 gangsters est un petit jeu de cartes à la mécanique très épurée et parfaitement équilibrée (comme c’est souvent le cas avec les auteurs japonais) basé sur la prise de risques. Chaque joueur, a tour de rôle, incarne le boss et doit jouer une carte de la valeur de son choix. Tous les autres doivent alors commettre un larcin de la valeur de leur choix, mais qui devra toujours être inférieur à celle choisie par le boss. Simple, élégant, et incroyablement efficace.

Meeple Land

Meeple Land nous a permis de retrouver Cyrille Allard (Zouk : Abracadanimaux) et Frédéric Guérard (It’s a wonderful World, Grandbois…) dans un jeu de gestion light qui nous a beaucoup rappelé le bon vieux jeu vidéo Theme Park. Il s’agit en effet de construire le parc d’attractions qui pourra séduire le plus grand nombre de visiteurs. Malin et immersif. Pour les grands marmots, évidemment, car on l’annonce en 10+.

Au final une visite de Blue Orange particulièrement intéressante et rythmée, qui promet une fois encore de fantastiques heures de jeu.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.